Ordre | Anisoptères |
Famille | Aeshnidae |
Genre | Aeshna |
Espèce | Aeshna grandis |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Protections régionales |
Ile-de-France :
RI11 : Liste des insectes protégés en région Île-de-France : Article 1
1993
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Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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L’espèce reste peu commune en France, localisée dans un grand quart nord-est auquel s’ajoutent l’ouest du Massif central et quelques stations très localisées dans l'Est des Pyrénées. Dans le nord des Alpes, les observations de l’espèce sont concentrées sur la Haute-Savoie et le nord de l’Isère alors qu’elle semble quasiment absente de Savoie.
Aeshna grandis est un élément ouest-paléarctique, de l’Irlande au lac Baïkal, ne dépassant pas la latitude des Pyrénées françaises au sud de son aire. C’est une espèce que l’on rencontre dans les eaux stagnantes (lacs tourbeux, étangs, bras morts) et dans les zones calmes des eaux courantes. Un contexte forestier et la présence d’une large ceinture d’hélophytes ou d’un tremblant semble nécessaire à l’espèce. L’espèce est montagnarde dans les secteurs les plus méridionaux. La phase larvaire dure 2 à 5 ans et les émergences ne sont pas synchronisées. La ponte se fait dans les végétaux vivants ou morts. L’espèce est connue pour son comportement migratoire et des individus peuvent être signalés assez loin des zones où elle est habituellement connue. Il ne semble pas y avoir de menaces particulières sur cette espèce tant que des milieux évolués sont présents et maintenus.
Les exuvies, de grande taille, sont assez faciles à identifier et leur recherche devrait permettre une meilleure connaissance de l’autochtonie certaine de l’espèce. La recherche des exuvies peut commencer assez tôt, dès la deuxième décade de juin, compte tenu de la période de maturation assez longue de l’espèce.
L’espèce semble stable sur la majeure partie de son aire de distribution, les données récentes et actuelles n’apportant que de rares nouvelles mailles où les données devraient être vérifiées.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
Du fait de l’accroissement de la pression des inventaires odonatologiques, le pourcentage de mailles où l’espèce est observée a doublé sur les vingt dernières années. La baisse de la fréquence d’observation d’Aeshna grandis dans les sessions d’observation est à attribuer à son indice de rareté.
L'augmentation du nombre de mailles suit globalement la progression de l'amélioration nationale de la connaissance odonatologique.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Les trois-quarts des données se concentrent sur les régions Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes sur lesquelles repose la responsabilité de la conservation de l’espèce. Les populations plus isolées d’Occitanie (Pyrénées) et de Nouvelle-Aquitaine (ouest du Massif central) méritent toutefois une attention particulière en raison de leur position en limite d’aire.
La longue période de maturation de l’espèce et sa propension à migrer sont sans doute à l’origine du pic d’observation en août.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2560m |
80% des observations sont entre 53m et 1057m |
L’espèce est souvent perçue comme montagnarde, c’est une espèce des plaines et des collines du nord-est de la France, et ce n’est que dans le sud de son aire nationale qu’elle devient plus caractéristique des secteurs d’altitude.