Ordre | Zygoptères |
Famille | Coenagrionidae |
Genre | Coenagrion |
Espèce | Coenagrion scitulum |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Protections régionales |
Ile-de-France :
RI11 : Liste des insectes protégés en région Île-de-France : Article 1
1993
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Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Bien que commune nationalement, sa présence semble localisée. Elle paraît plus rare dans le quart nord-est et évite les zones montagneuses de haute altitude.
L'aire de distribution de l'Agrion mignon est fragmentée, en Europe de l'Ouest, dans la zone méditerranéenne, localement en Europe centrale et en Asie centrale (DIJKSTRA 2007, BOUDOT et al. 2015). En France, la répartition apparait morcelée, mais peut-être est-ce en partie dû à une détection difficile (adultes positionnés au centre de la pièce d'eau, juchés sur la végétation) et/ou à la dynamique actuelle, c'est-à-dire une progression vers le nord et une reconquête après une régression au XXe siècle observée en France et dans les pays limitrophes (BOUDOT & JACQUEMIN 2002, GLITZ 2008, HUNGER, 2011, MORATIN 2016, SWAEGERS et al., 2013). L'espèce occupe les milieux stagnants ensoleillés avec une végétation aquatique souvent bien développée : mares, étangs, annexes alluviales, marais et parfois bassins artificiels. Elle peut être notée en milieux peu courants (BOUDOT et al., 2015). Bien que non menacée de disparition, l'espèce est impactée par la dégradation des réseaux de mares et leur disparition, disparition accentuée par l'inutilité locale des mares et le déficit en eau conduisant vers l'asséchement et/ou le comblement. La présence du ragondin et d'autres espèces exotiques mais aussi de mauvaises pratiques de gestion peut aussi largement porter préjudice à la végétation et donc à l'habitat de l'espèce.
Une attention particulière doit être portée à la collecte des indices d'autochonie en notant les émergences et téneraux, les comportements d'accouplement et de ponte aux abords des milieux aquatiques fréquentés. Les exuvies demeurent difficiles à collecter et déterminer. Les mares sont vraisemblablement sous-prospectées.
La répartition observée s'est densifiée avec le temps, laissant tout de même des zones sans observation. La dynamique de reconquête, la détectabilité de l'espèce et la disponibilité de son habitat sont peut-être en cause concernant certaines lacunes.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
La fréquence d'observation de l'espèce a peu évolué, néanmoins le nombre de mailles de présence a nettement augmenté, sûrement en lien avec l'accroissement de la pression de prospection.
L'augmentation du nombre de mailles suit globalement l'amélioration nationale de la connaissance, mais aussi potentiellement la progression modérée des populations.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Pour cette espèce largement répartie, les responsabilités régionales de conservation sont relativement diluées entre les différentes régions où l’espèce est observée, mais principalement centrées sur celles de la façade atlantique et du centre de la France.
L'espèce vole principalement de mai à juillet (août).
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2365m |
80% des observations sont entre 13m et 452m |
C'est une espèce de plaine atteignant l'étage collinaire.