Atlas dynamique des Odonates de France
Ordre | Anisoptères |
Famille | Cordulegastridae |
Genre | Cordulegaster |
Espèce | Cordulegaster boltonii |
Espèce établie en France |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2022 | ||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2022 | ||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||
Protections régionales |
Ile-de-France : RI11 : Liste des insectes protégés en région Île-de-France : Article 1 1993 |
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Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||
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Cordulegaster boltonii affectionne principalement les têtes de bassin des zones collinéennes à montagnardes jusqu'à 1600 mètres d'altitude mais peut aussi occuper plus ponctuellement les fleuves plus larges des grandes plaines. L'espèce est largement répartie sur tout le territoire sauf la Corse. On distingue deux sous-espèces : C. b. boltonii majoritaire sur le territoire métropolitain et C.b. immaculifrons cantonnée à la marge méditerranéenne.
Cordulegaster boltonii est une espèce endémique de l’ouest Paléarctique. On la trouve du nord du Maghreb à la Baltique et de l’Oural à la Grande Bretagne. Les larves affectionnent les rus et ruisseaux à fond sableux (tolérant un peu de vase ou des graviers). Elles sont enfouies dans le sédiment et supportent bien le courant et les crues ainsi que des épisodes courts d’assèchement. C’est ce qui permet à l’espèce de coloniser presque tous les tronçons des cours d’eau, depuis les têtes de bassin où elle peut être très fréquente et plus rarement jusqu’aux berges des grands fleuves. La durée de la phase larvaire est très variable en fonction de la latitude et de l’altitude : elle peut varier de 2 à 5 ans et probablement davantage.
L'espèce est sensible à la pollution et peut être menacée par l’aménagement des rivières et l’enrésinement des forêts.
Références bibliographiques utilisées :
Les imagos sont erratiques et peuvent sont parfois observés jusquà 2000 mètres d'altitude dans les Alpes et les Pyrénées. L’autochtonie pourra être validée en recherchant les exuvies ou les larves en hiver dans les cours d'eau.
L’espèce semble stable sur la majeure partie de son aire de distribution, mais les effets du réchauffement climatique avec des pluviométries hivernales faibles et une augmentation de la période d'assèchement estival semble avoir déjà impacté des populations méridionales.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
Du fait de l’accroissement de la pression des inventaires odonatologiques et de la recherche hivernale des larves, le pourcentage de mailles où l’espèce est observée a doublé lors de la dernière décennie. La fréquence d’observation de C. boltonii dans les sessions d’observation est néanmoins en baisse.
L'augmentation du nombre de mailles suit globalement la progression de l'amélioration nationale de la connaissance de l'odonatofaune en France métropolitaine.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
L'espèce est largement répartie en France et la responsabilité de conservation est donc relativement diluée entre les régions, plutôt corrélée aux zones de reliefs.
Les observations sont assez bien réparties de mai à août sans différence marquée entre le Nord et le Sud.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2966m |
80% des observations sont entre 63m et 907m |
Sans objet déjà commenté plus haut dans la répartition globale (étages biogéographiques fréquentés)