Atlas dynamique des Odonates de France
Ordre | Zygoptères |
Famille | Lestidae |
Genre | Lestes |
Espèce | Lestes sponsa |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | NT : Quasi menacée 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Plan National d'Actions en cours | Aller sur le site du PNA 2020 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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Lestes sponsa est présent sur l'ensemble du territoire, quoique plus rare en Normandie et sur la frange sud du pays, et absent de Corse.
Cette espèce eurasiatique s'étend, en longitude, des îles anglo-saxones et de la péninsule Ibérique jusqu'au Japon, et en latitude, de l'Anatolie et du Tadjikistan à la Scandinavie et la Sibérie (Boudot & Kalkman, 2015). En France, L. sponsa se rencontre communément sur la quasi totalité du territoire métropolitain (Boudot et al., 2017). Sa distribution en altitude est également large, se rencontrant du niveau de la mer jusqu'en montagne, à 2 600 m. Il se reproduit avec succès dans une grande gamme d'habitats d'eaux stagnantes, qu'elles soient douces ou saumâtres, permanentes ou temporaires. Les œufs sont déposés en fin de printemps et en été dans les tiges divers hélophytes, en hauteur (Lambret et al., 2017) mais aussi parfois sous la surface (Dolný et al., 2014). Les embryons présentent un développement rapide et presque complet lorsqu'ils entrent en diapause hivernale, pour repousser leur éclosion au printemps suivant (Schiel & Buchwald, 2015). Toutefois, lorsque le milieux est en eau durant l'été, une partie de ceux-ci semble pouvoir éclore immédiatement et même produire une seconde génération en automne dans le sud de la France (Lambret et al., 2023), phénomène singulier et marginal pour cette espèce univoltine.
Lestes sponsa se reproduit avec succès sur une zone bien plus large que ce que les preuves d'autochtonie affichées ici ne laisse entendre. Ceci procède à la fois d'un manque d'observations de pontes, d'éxuvies, d'émergences et de ténéraux, mais aussi d'une dégradation de l'information lors de l'intégration des données dans le SINP.
L'occupation de Lestes sponsa est connue de longue date, avec des quelques mailles supplémentaires "acquises" récemment qui reflètent plus une augmentation de l'effort de prospection que la colonisation par l'espèce de nouveaux territoires.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
L'augmentation du pourcentage de mailles où l'espèce est observée traduit celle de l'effort de prospection. La baisse de la fréquence de l'espèce dans les sessions de terrain pourrait traduire un léger déclin de l'espèce ou la moindre fréquence de prospection de ses habitats par rapport à l'ensemble de ceux qui le sont.
L'augmentation du nombre de mailles où l'espèce est observée traduit plutôt celle de l'effort de prospection qu'un phénomène d'expansion.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Aucun région ne revêt de responsabilité particulière eu égard à la conservation de cette espèce qui n'est pas menacée d'extinction. En revanche, Lestes sponsa est quasi-menacé "NT" dans le Nord - Pas-de-Calais (GON et al., 2012), en Normandie (Racine & Simon, 2022), dans le Grand-Est (Dabry et al., 2023) et en Aquitaine (Barneix et al., 2016); il est vulnérable "VU" en Picardie (Legris et al., 2016) et en danger "EN" en Occitanie (Charlot et al., 2018).
Lestes sponsa est typiquement une espèce univoltine et estivale.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2598m |
80% des observations sont entre 72m et 1160m |
Lestes sponsa se rencontre essentiellement en plaine et sa fréquence diminue à mesure que l'altitude augmente.