Ordre | Anisoptères |
Famille | Gomphidae |
Genre | Gomphus |
Espèce | Gomphus simillimus |
Liste rouge mondiale | NT : Quasi menacé 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | NT : Quasi menacé 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||
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En France continentale, G.simillimus est largement présent en plaine en zone méditerranéenne et dans les deux-tiers sud du domaine atlantique. Le taxon devient plus rare et localisé ailleurs, au Nord, à l’Est et en altitude. Il est absent de Corse.
Endémique ouest-paléarctique et plus précisément ouest-méditerranéenne, l’espèce se rencontre au Maghreb (Maroc et ponctuellement en Algérie) pour G. s. marrocanus, dans la péninsule ibérique, en France et plus localement jusqu’en Belgique et en Suisse pour G.s.simillimus (Boudot & Kalkman, 2015).
G. simillimus fréquente pour sa reproduction les parties calmes d’une large variété de milieux aquatiques courants, de grands cours d’eau et leurs annexes fluviales, aux rivières et petits cours d’eau voir aux canaux d’irrigation. On le rencontre aussi plus localement dans des milieux aquatiques stagnants comme des lacs de retenues et des lacs de gravières. Les larves de cette espèce effectuent leur développement dans le substrat et les zones d’accumulation de débris végétaux pendant trois à cinq ans (Boudot et al., 2017). Au moment de la phase d’émergence (avril à septembre), les larves abandonnent leurs exuvies sur les berges, la végétation herbacée, des troncs d’arbres ou sur des milieux artificiels (enrochements, quais, embarcations). Les imagos sont observés en patrouille, à proximité des sites de reproduction ou postés sur la végétation riveraine et des éléments dépensant de la surface de l’eau (rochers, branches). Les femelles pondent en frappant la surface de l’eau avec leur abdomen. Comme les autres Gomphidae, l’espèce est aussi très largement observée en milieux terrestres, parfois loin de ses sites de reproduction au niveau de milieux bien exposés (chemins, lisières, etc.). G. simillimus n’est pas menacée au niveau national, il est largement réparti et fréquent dans une part significative de son aire de présence.
L’autochtonie de l’espèce ne fait guère de doute dans la plupart des bassins versants où l’espèce est présente. Cependant, comme de nombreux anisoptères, les imagos s'observent parfois loin de leur habitat de reproduction. Il conviendrait localement de rechercher les exuvies ou du moins de qualifier plus précisément les comportements témoignant d’une autochtonie possible ou probable pour les observations liées à des métapopulations réduites, isolées ou en dehors des biotopes habituels de l’espèce. L’exuvie de G. similimus ressemble très fortement à celle de G. graslinii, ce qui rend la détermination de cette espèce à partir de son exuvie relativement complexe et nécessite au moins dans la zone de sympatrie un examen à la loupe binoculaire.
Les connaissances sur la répartition de l’espèce se sont largement affinées à l’échelle nationale grâce notamment à la dynamique issue du PNA. On note localement des améliorations très significatives comme dans le secteur de la haute vallée du Rhône.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
L’augmentation de la pression d’observation depuis les années 2000 et 2010 permet de confirmer la présence de l’espèce dans 7 % des mailles, soit plus du double par rapport à il y a 20 ans.
L'augmentation du nombre de mailles suit globalement la progression de l'amélioration nationale de la connaissance.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Cette espèce non menacée en France est bien répartie à l’échelle de cinq régions couvrant une part significative du territoire. De ce fait, aucune responsabilité significative et particulière n’est mise en évidence pour la conservation de l’espèce.
Les premiers imagos sont observés dès le mois d’avril pour les populations les plus méridionales. L’espèce vole ensuite jusqu’à septembre.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 1643m |
80% des observations sont entre 18m et 254m |