Atlas dynamique des Odonates de France
Ordre | Anisoptères |
Famille | Gomphidae |
Genre | Gomphus |
Espèce | Gomphus vulgatissimus |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Gomphus vulgatissimus a une large répartition paléarctique (Boudot et Kalkman, 2017). Il se rencontre de l'Europe de l’Ouest jusqu'à la Sibérie occidentale, mais est absent d'une grande partie des pays méditerranéens. Il est commun dans la partie ouest et central de l'Europe (Boudot et Kalkman, 2017). L'espèce est en progression en Grande-Bretagne (Hickling et al. 2005).
La répartition française marque des lacunes, mais l'espèce est commune sur le territoire, voir très commune dans de nombreuses régions du centre et du nord-est. Elle évite les zones de relief et reste très disséminé dans les départements côtiers (façade atlantique, Normandie et zone méditerranéenne) et en région parisienne (Duflo et Ruffoni, 2022). Elle n'est pas présente en Corse.
L'espèce se développe dans une grande diversité de milieux courants depuis les sources jusqu'aux grands cours d'eau, essentiellement à basse altitude. Occasionnellement, on la rencontre dans les bras morts et annexes et beaucoup plus rarement dans d'autres types de pièces d'eau stagnante (lacs, réservoirs, gravières...). Les larves vivent dans les secteurs avec du sédiment fin (sables, éléments organiques) (Heidmann et Seidenbusch, 2022). Le stade larvaire dure entre 2 et 4 ans (Grand et Boudot 2006).
Les adultes peuvent être observés loin de l'eau se chauffant sur le sol nu ou en chasse dans les milieux ouverts (milieux souvent assez chauds ou bien exposés).
Ses capacités de dispersion sont importantes comme chez beaucoup d'anisoptères. Les indices d'autochtonie sont assez faciles à trouver, surtout les exuvies. La rendu d'autochtonie est probablement en dessous de la réalité des connaissances, toutefois un effort permettrait encore d'accroitre cette information. Si la carte présente des indices d'autochtonie relativement localisés, il y a fort à penser qu'en réalité l'espèce est implanté très régulièrement, mis à part, en altitude, en bordure méditerranéenne, dans l'extrême nord du pays, en bordure atlantique et en Normandie.
L'espèce est bien répartie, la pression de prospection française a permis de détecter l'espèce dans l'essentiel de son aire de répartition attendue. Les dynamiques d'atlas régionaux et la transmission de plus en plus systématique de données d'espèces communes ont permis de mieux cerner sa répartition française. Elle accompagne régulièrement des espèces à enjeux comme d'autres Gomphidae ou la Cordulie à corps fin. Ces dernières années, l'espèce a également profité des programmes de Suivi des espèces de Gomphes de Loire et de la Surveillance des odonates Gomphidae et anisoptères prioritaires.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
La part d'observation de l'espèce dans les sessions de terrain apparait stable dans le temps alors que le nombre de mailles de l'espèce semble atteindre un pallier ces dernières années.
L'augmentation du nombre de mailles suit globalement la progression de l'amélioration nationale de la connaissance. Ces dernières années, le nombre de mailles d'observation atteint un palier alors que l'aire d'occupation observée augmente (effort d'échantillonnage constant ces dernières années ?).
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
La responsabilité de cette espèce commune est diluée sur de nombreuse régions.
Cette espèce est assez précoce et les émergences sont synchronisées (Heidemann et Seindenbuch, 2022). En plaine, elle emerge massivement fin avril et mai, la période de vol s'étalant d'avril à essentiellement juillet.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 1383m |
80% des observations sont entre 57m et 415m |
L'espèce occupe essentiellement les basses altitudes, les plaines et la zone collinéenne.