Ordre | Anisoptères |
Famille | Aeshnidae |
Genre | Aeshna |
Espèce | Aeshna isoceles |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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L'espèce est assez bien répartie au niveau national à l'exception de la Normandie, du nord de la Bretagne, du sud-ouest et des massifs montagneux. On notera une plus forte densité sur la moitié est du pays, plus proche du coeur de population européen.
La distribution mondiale de l'Aeschne isocèle s’étend de l’ouest de l’Europe (France et sud-est de l’Angleterre) à l’Oural et au nord de l’Iran avec quelques observations localisées dans la péninsule ibérique et au Maghreb. Elle est assez largement distribuée en France, avec une dominance pour la partie est du pays, mais reste partout irrégulièrement abondante. Les eaux stagnantes, bien ensoleillées, avec des sédiments vaseux ou tourbeux, des berges peu profondes bordées de roseaux et des étendues d’eau libre peuplées d’hydrophytes immergées ou flottantes constituent les habitats privilégiés. Elle occupe une grande variété de milieux : tourbières alcalines, lacs, bras morts ou autres secteurs calmes des cours d’eau, anciennes gravières. Les larves se développent à proximité des rives entre les racines des roseaux et les hydrophytes submergées. (Boudot et al., 2017 ; Heidemann & Seidenbusch, 2002 ; Wildermuth & Martens, 2019).
Les démarches de récolte d'exuvies sont à renforcer pour documenter l'autochtonie des populations.
On notera un effort de prospection significatif ces dernières années, la tendance est toutefois à la baisse dans de nombreuses régions (en particulier sur l'ouest) comme en témoigne également le classement des Listes rouges régionales.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
L'augmentation de la pression d'observation ne compense pas la tendance à la baisse des populations.
On observe une croissance du nombre de mailles liée à l'augmentation de la pression d'observation.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Les régions de la moitié est du pays se retrouvent sans surprise en tête du classement des responsabilités régionales.
La période d’émergence s’échelonne sur deux semaines en mai et juin, suivie d’une maturation d’une dizaine de jours (Boudot et al., 2017). Les imagos se rencontrent de début mai à fin juillet.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2195m |
80% des observations sont entre 13m et 440m |
Espèce essentiellement présente à basse altitude.