Ordre | Anisoptères |
Famille | Aeshnidae |
Genre | Anax |
Espèce | Anax ephippiger |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | NA : Non applicable 2021 | ||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||
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L'espèce est souvent observée sur les côtes méditerranéennes et atlantiques. Lors d'arrivées massives, les individus poursuivent leur dispersion, en suivant notamment la vallée du Rhône.
L'aire de distribution principale de cette espèce afrotropicale migratrice s’étend du sud de l’Afrique au nord de l’Europe et à l’Inde ; en dehors de celle-ci, les mouvements de dispersion ont déjà atteint la Guyane et les Caraïbes, l'Islande ou le Japon (Lambret & Boudot, 2013). Chaque année, elle quitte ses lieux d'émergence d'Afrique tropicale entre septembre et novembre pour se disperser vers le nord, en faisant des générations "relai". En France métropolitaine, on peut la voir arriver dès le mois de janvier, notamment sur la côte méditerranéenne et le long de la côte atlantique. Au début du printemps, les adultes déposerons leurs œufs dans les milieux ouverts d'eau stagnante, possiblement temporaire ou saumâtre ; le devenir de la génération suivante, qui émergera en été, est encore assez énigmatique. Nombre d'observations de l'espèce sur notre territoire ont été réalisées lors de la migration de masse de 2011 (Lambret & Deschamps, 2013).
Son développement larvaire rapide lui permet de se reproduire avec succès aussi bien au sud qu'au nord du pays.
La plupart des mailles ont été "noircies" à l'occasion de la migration massive de 2011.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
La vague migratoire qui a touché le pays en 2011 a induit un bon de la couverture de l'espèce ; cette dernière reste toutefois relativement rare.
Nonobstant la migration massive de 2011, l'espèce a encore été observée dans nombre de mailles supplémentaires durant la période 2015-2020.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
La notion de responsabilité régionale est ici un artéfact car, n'ayant aucune évidence d'un trajet retour des individus qui émergent en France, notre territoire peut être considéré comme un puits, bien qu'une survie larvaire hivernale semble possible en zone méditerranéenne.
Les deux pics d'observation correspondent (1) à l'arrivée, surtout au printemps, des adultes en provenance d'Afrique, puis (2) à l'émergence en été de la génération qu'ils auront engendrée.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2630m |
80% des observations sont entre 2m et 964m |
Cette espèce favorise les basses altitudes pour se disperser et ne s'observe que de façon anecdotique au-dessus de 600 m d'altitude.