Ordre | Anisoptères |
Famille | Libellulidae |
Genre | Libellula |
Espèce | Libellula depressa |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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L'espèce se retrouve partout en France. Les rares zones sans données sont probablement dues à une sous-prospection de ces zones.
Libellula depressa est une espèce dont l’aire de répartition va de l'ouest de l'Europe à l’Asie centrale. En Europe et en France, elle est partout très commune au printemps et particulièrement en plaine. Elle est de plus en plus commune aux latitudes septentrionales du fait du changement climatique. C’est une espèce pionnière qui peut coloniser des sites très récents. Elle affectionne les eaux stagnantes et faiblement courantes mésotrophes ou eutrophes. Elle peut s'accommoder d’eaux légèrement pollués et des milieux saumâtres. Lorsque la végétation devient trop abondante, elle tend à être toujours présente mais en plus faible effectif. C’est une espèce avec un développement larvaire rapide, de trois à quatre mois dans des conditions optimales, mais qui reste univoltine en France avec des émergences qu’après minimum un hiver. Les larves vivent dans les sédiments et y passe l’hiver, même en cas d’assec et peuvent parfois changer de mare. Les émergences sont étalées sur plusieurs mois, souvent trois, entre avril-mai et juillet principalement, reflétant l’existence de plusieurs cohortes larvaires. Les imagos dispersent beaucoup du fait du caractère pionnier de l’espèce. Les mâles restent la plupart du temps sur un perchoir et sont agressifs vis-à-vis de leurs congénères. Le matin, ils recherchent une femelle libre et s’accouplent alors avec en vol puis la défendent jusqu’à ce qu’elle ait terminée de pondre en touchant l’eau ou la rive avec l’extrémité de son abdomen (Boudot et al., 2017).
Pour cette espèce commune, les preuves d'autochtonie semblent manquer mais principalement car l'espèce n'est pas menacée et donc peu prospectée ou reportée sur son autochtonie souvent considérée comme acquise.
Les données actuelles bien présentes sur l'ensemble du territoire démontre bien le statut commun de cette espèce.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
Le pourcentage de maille où l'espèce est observée augmente avec l'amélioration nationale de la connaissance. Cependant, la diminution apparente de la fréquence d'observation dans les sessions pourrait indiquer que les naturalistes ne reportent plus systématiquement sa présence dans les sessions. Il faut garder à l'esprit que même si c'est une espèce commune, il reste important de rapporter sa présence en lien avec d'autres observations d'espèces.
L'accumulation des données sur cette espèce suit la progression globale de l'amélioration nationale de la connaissance.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Pour cette espèce largement répartie en France, la responsabilité de conservation est diluée entre toutes les régions.
Les émergences s’étalent sur presque trois mois, d'avril-mai jusqu’à juillet avec un pic important au printemps.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2847m |
80% des observations sont entre 62m et 819m |
Espèce de plaine mais qui peut se reproduire en altitude, jusqu’à 2000m dans les Pyrénées.