Référence à citer :
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||||
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De peu commune, l’espèce est passée à commune en France. Elle évite les zones montagneuses les plus élevées et les secteurs pauvres en cours d’eau ; elle est absente de Corse. Selon que les données ont été saisies à l’espèce ou à la sous-espèce, les trois cartes de répartition (O. forcipatus, O. f. forcipatus et O. f. unguiculatus) vont présenter de légères différences.
Onychogomphus forcipatus est un taxon ouest-paléarctique dont l’aire de distribution s’étend du Maghreb à l’Oural, l’Asie centrale et l’Iran. Trois sous-espèces sont valides, O. f. forcipatus, O. f. unguiculatus, et O. f. albotibialis, seules les deux premières étant connues de France. La différentiation des sous-espèces sur le terrain n’est aisée ni pour les imagos, ni pour les exuvies, ce qui conduit à des erreurs d’identification ou à rapporter l’observation à l’espèce. L’espèce fréquente aussi bien les systèmes lotiques (ruisseaux, rivières, fleuves, canaux) que les systèmes lentiques (grands lacs, gravières avec alimentation phréatique), pour peu que les eaux soient bien oxygénées. Après 3 à 4 semaines, les œufs donnent naissance à des larves qui vivent 2 à 3 ans dans les sédiments sableux ou limoneux. Les émergences ne sont pas synchronisées et se déroulent rapidement depuis un support (galet, bloc, végétal). Les mâles se pourchassent de manière à maintenir une certaine distance entre eux. Les mâles sont fréquemment observés à plusieurs kilomètres des sites de reproduction, sur des chemins par exemple, sans doute à cause du nombre important d’individus à l’émergence. L’espèce ne semble pas menacée à court terme, mais il convient de maintenir un bon état écologique des systèmes hydrologiques en surveillant la pollution, les rectifications et l’alimentation en eau.
Références bibliographiques utilisées :
L’identification facile des exuvies à l’espèce, la grande quantité d’exuvies présentes sur les sites et leur relative longévité devrait permettre une bien meilleure connaissance de l’autochtonie de l’espèce.
La dernière décennie montre un accroissement de l’aire de répartition de l’espèce, sans doute dû à une intensification des prospections et au rôle joué par les sciences participatives.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
La fréquence de l’espèce dans les sessions de terrain reste stable mais le pourcentage de mailles où l’espèce est présente a triplé depuis 2005, sans doute grâce à une intensification des prospections et au rôle joué par les sciences participatives.
L'augmentation du nombre de mailles suit globalement la progression de l'amélioration nationale de la connaissance et ne traduit pas avec certitude une expansion de l’espèce.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Compte tenu de la répartition assez large de l’espèce sur le territoire métropolitain, les responsabilités restent assez diluées sur les 6 régions qui totalisent plus des trois quarts des observations. C’est sur la façade de la Manche et en Île de France que les responsabilités sont les moins fortes.
Comme la majorité des espèces de milieux lotiques, les observations se font le plus souvent en juillet bien que les émergences commencent dès mai dans le sud et que les imagos soient encore bien présents en septembre.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2725m |
80% des observations sont entre 55m et 510m |
L’espèce est majoritairement cantonnée aux zones de plaine et de collines.