Ordre | Anisoptères |
Famille | Gomphidae |
Genre | Stylurus |
Espèce | Stylurus flavipes |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||
Convention de Berne | IBE2 : Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne) : Annexe II 1979 | ||||||||||||||||||||
Directive Habitat | CDH4 : Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune-Flore) : Annexe IV 1992 | ||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||
Protection nationale | NI2 : Liste des insectes protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection : Article 2 2007 | ||||||||||||||||||||
Plan National d'Actions en cours | Aller sur le site du PNA 2020 | ||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||
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L’espèce est présente dans les basses et moyennes vallées de la Loire et du Rhône, celle du Rhin supérieur et dans la partie aval de certains de leurs affluents notamment la Saône et l’Allier. Localement, des populations sont connues plus en amont dans les bassins versants occupés, ainsi que sur deux fleuves côtiers, historiquement sur l’Adour et plus récemment sur l’Aude.
Cette espèce eurosibérienne, évitant la zone boréale (Boudot & Kalkman, 2015), est présente de l’île de Sakhaline en Russie jusqu’à la France, où on la rencontre dans plusieurs des grands fleuves et certains de leurs affluents ainsi que deux fleuves côtiers. Le Gomphe à pattes jaunes se reproduit dans les parties calmes des grands cours d'eau, tels que les grandes rivières et les fleuves, où le courant est très ralenti voire nul et où la colonne d’eau est peu profonde et susceptible de se réchauffer rapidement (Boudot et al., 2017 ; Gouraud, 2015; Wildermuth & Martens, 2019). Des exuvies ont toutefois été trouvées sur les berges de canaux navigables, dénuées de végétation ligneuse rivulaire (De Knijf et al., 2014). Les larves vivent dans les secteurs sableux ou limoneux où le courant est plus lent, parfois ralenti par des obstacles (embâcles, enrochements, décrochements de berges...). Les adultes, quant à eux moins bien connus, fréquentent les ripisylves et ne s'approchent de l'eau que pour s'accoupler et pondre. Ils sont capables de grande dispersion.
Le fort ratio de mailles avec preuve d'autochtonie par rapport au nombre total de mailles procède de la détectabilité de l'espèce qui est plus forte pour ses exuvies que pour ses adultes, par ailleurs souvent observés lors de l'émergence et ensuite peu visibles du fait de leur dispersion rapide et de leur localisation (chasse probable au niveau de la canopée).
Beaucoup des données ne sont que récentes voire actuelles. Ceci traduit un réel regain de l'espèce, même si l'augmentation dernière des prospections à la recherche d'exuvies joue également un rôle.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
Expansion de l'espèce et augmentation des prospections à la recherche d'exuvies.
Expansion de l'espèce et augmentation des prospections à la recherche d'exuvies.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Les vallées de la Loire, de la Saône et du Rhône sont les principaux bastions de l'espèce. Les régions Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes portent en conséquence la plus grande responsabilité quant à la conservation de l'espèce.
Les imagos se rencontrent de début juin à fin septembre voire début octobre. La période d’émergences se situe de la dernière semaine de mai à fin août et début septembre, sans tendance à la synchronisation.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 480m |
80% des observations sont entre 8m et 167m |
L'espèce se cantonne au-dessous de 200 m d'altitude.