Ordre | Zygoptères |
Famille | Calopterygidae |
Genre | Calopteryx |
Espèce | Calopteryx xanthostoma |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||
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Sa répartition en France est bien circonscrite. La Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie constituent la majeure partie de son aire de répartition. Il est également présent en Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Le niveau de prospection semble bon sur l’aire de répartition considérée.
Calopteryx xanthostoma est un endémique du sud-ouest de l’Europe, présent dans le tiers sud-ouest de la France, toute la péninsule ibérique, et très localement dans le nord de l’Italie. Les données renseignées au Maghreb se sont avérées erronées (Boudot & Kalkman. 2017). En France, il n’est pas observé au nord de la Loire et rarement à l’est du Rhône, où il est supplanté par C. splendens. Ces deux espèces se côtoient au niveau du chevauchement de leur aire de répartition où elles peuvent s’hybrider. Ce caloptéryx est caractéristique des eaux courantes de toutes tailles disposant d’un bon ensoleillement et d’une végétation aquatique (herbiers flottants) : il est observé en compagnie de C. mercuriale sur les ruisseaux vifs de tête de bassin versant comme sur les grands cours d’eau aux écoulements plus calmes (préférentiellement 5 à 40 cm/s, et jusqu’à 60 cm/s). Il est rarement observé au-delà de 600 mètres d’altitude. Comme C. splendens, la larve se développe dans des eaux comprises entre 18 et 24°C (Boudot et al. 2015). Il peut se maintenir en présence de faibles pollutions, qu’elles soient chimiques ou organiques et dans des habitats fortement anthropisés. Il n’est pas menacé en France, mais la fermeture des berges, l’aménagement des cours d’eau, et le maintien des pratiques polluantes (agricultures intensives, utilisation de produits chimiques,…) peuvent ponctuellement engendrer la disparition de certaines populations.
La faible proportion de données d’autochtonie est liée à la difficulté de collecter et de déterminer l’exuvie pour cette espèce. La mention des comportements reproducteurs (accouplement, ponte) dans la prise d’informations sur le terrain permettrait de mieux qualifier l’autochtonie des populations inventoriées.
Quelques mailles en limite d’aire n’ont pu être actualisées, mais une progression sur les connaissances sur sa répartition est observée, notamment dans sa moitié ouest.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
La proportion de mailles où l’espèce est observée a été multipliée par 6 depuis le début des années 1990. La fréquence de l’espèce dans les sessions de terrain se stabilise autour de 2% depuis les années 2000.
Pour cette espèce facile à observer, l'augmentation du nombre de mailles suit globalement la progression de l'amélioration nationale de la connaissance.
Aucun référence trouvée
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Pour cette espèce localisé dans le sud-ouest de la France, la responsabilité est partagée principalement entre l’Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine, puis dans une moindre mesure Auvergne-Rhône-Alpes et PACA.
La période de vol est relativement longue. Les premières émergences ont lieu en mai. Le pic d’activité des adultes se situe entre juin et août, certains pouvant encore être observés en septembre.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2505m |
80% des observations sont entre 45m et 540m |
La grande majorité des observations se situe entre 0 et 400 mètres. Il se raréfie entre 400 et 600 m, et est anecdotique au-delà.