Ordre | Zygoptères |
Famille | Coenagrionidae |
Genre | Erythromma |
Espèce | Erythromma najas |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Espèce relativement commune sur les deux tiers nord du pays, très rare en région méditerranéenne.
Espèce présente du Royaume Uni (nord du pays de Galles) jusque l’île d’Hokkaido au Japon, elle atteint le cercle polaire, au nord du golfe de Botnie, et au sud le nord de la Grèce. Elle est absente de la péninsule ibérique et très rare au centre et sud de l’Italie (Boudot & Kalkman, 2015).
Elle affectionne les eaux stagnantes (rarement faiblement courantes), ensoleillées, de préférence de grande étendue et possédant une large zone de végétation flottante (nénuphars, potamots, renouée amphibies…) ainsi qu’une ceinture marécageuse : bras morts, étangs de grande étendue, tourbeux au besoin, mais aussi rivières lentes, canaux et parfois fossés. Les eaux saumâtres et les pollutions mêmes légères ne lui sont pas favorables. Les larves vivent immergées au sein des hydrophytes (Boudot et al. 2017 ; Heidemann et Seidenbusch, 2002).
La tendance semble à la baisse pour cette espèce qui est probablement plus sensible à la pollution et plus exigeante en termes d’habitats que sa cousine E. viridulum. La destruction des herbiers d’hydrophytes (empoissonnement, espèces animales invasives...) et l’eutrophisation de ses habitats de prédilection, les étangs de grande étendue, l’affectent particulièrement. Elle est classée « en danger » en région Occitanie, « vulnérable » en Rhône-Alpes et « quasi menacée » en Pays de la Loire et Île de France.
Les indices d’autochtonie tels que les pontes en tandem ou les accouplements sont insuffisamment renseignés lors des observations.
L’effort de prospection est particulièrement visible sur certaines parties du territoire. Malgré l’augmentation générale de la pression d’observation l’espèce n’est plus présente sur nombre de mailles historiques.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
La fréquence d’observation est à la baisse malgré une augmentation générale de la pression d’observation et l'augmentation générale du nombre de mailles de présence de l'espèce.
L'augmentation de la pression d'observation induit une augmentation globale du nombre de mailles qui compense la disparition de l'espèce sur d'autres.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
À l'exception des régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur (zone méridionale où l'espèce est peu présente) et de la région Normandie (où son éventuelle présence historique n'est pas documentée) les responsabilités sont partagées sur l'ensemble du territoire.
Généralement plus précoce qu' E. viridulum, les émergences peuvent débuter en mai voire même en avril y compris sur la partie nord du territoire (exemple du lac de Grand-Lieu en Loire-Atlantique).
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 1448m |
80% des observations sont entre 39m et 807m |
Espèce de plaine, Erythromma najas peut se rencontrer jusque 1300 m d'altitude dans le Massif Central (Boudot et al., 2017).