Atlas dynamique des Odonates de France
Ordre | Anisoptères |
Famille | Libellulidae |
Genre | Libellula |
Espèce | Libellula quadrimaculata |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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L'espèce se retrouve presque partout en France. En Normandie, l'espèce apparait cependant plus localisée. En Occitanie, elle est plus souvent observée en montagne (lacs et tourbières) et est réellement rare en plaine dans la partie languedocienne. Dans la moitier sud du pays, l'espèce est sans doute moins ubiquiste que dans le nord...
L. quadrimaculata est une espèce dont l’aire de répartition s'étend de l'ouest de l'Europe jusqu'au Japon ainsi qu’en Afrique du Nord puis au nord du continent américain. En Europe et en France, elle est partout très commune. On la retrouve jusqu’à plus de 2000m d’altitude. Très généraliste, elle fréquente les eaux stagnantes de toutes natures et peut même s'accommoder des milieux saumâtres. À noter, que les larves n’apprécient tout de même pas les eaux polluées et supportent difficilement la dessiccation et l'intermittence du milieu . Cette espèce a généralement des émergences synchrones, sur une courte période, autour du mois de mai. Cela peut entrainer des migrations importantes de l’espèce avec un grand nombre d’individus. En termes de comportement, les mâles se tiennent généralement sur un perchoir d’où ils surveillent leur territoire, agressif envers les mâles de toute autre espèce et essayant de s’emparer des femelles à proximité. L’accouplement se fait en vol et les femelles pondent en touchant l’eau sous la protection du mâle à proximité en vol fixe. La phase larvaire dure d'un à trois ans selon la latitude et l’altitude (Boudot et al., 2017).
Pour cette espèce commune, les preuves d'autochtonie semblent manquer... Ceci vraisemblablement par le fait que l'espèce n'est globalement pas menacée et donc peut-être moins renseignée sur son autochtonie, celle-ci étant souvent considérée (à priori) comme acquise. Il conviendrait cependant de qualifier plus systématiquement l’autochtonie des individus inventoriés en notant notamment les comportements d'accouplements et de pontes aux abords des eaux où l'espèce est observée.
Les données actuelles bien présentes sur l'ensemble du territoire démontre bien le statut commun de cette espèce.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
Le pourcentage de maille où l'espèce est observée augmente avec l'amélioration nationale de la connaissance. Cependant, la diminution apparente de la fréquence d'observation dans les sessions pourrait indiquer que les naturalistes ne reportent plus systématiquement sa présence dans les sessions. Il faut garder à l'esprit que même si c'est une espèce commune, il reste important de rapporter sa présence en lien avec d'autres observations d'espèces.
L'accumulation des données sur cette espèce suit la progression globale de l'amélioration nationale de la connaissance.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Pour cette espèce largement répartie en France, la responsabilité de conservation est diluée entre toutes les régions.
Les émergences se font généralement autour du mois de mai dans une période de 10 jours. Les imagos sont visibles toute la saison estivale, sauf en septembre.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2925m |
80% des observations sont entre 53m et 1133m |
Espèce de plaine mais peut s'observer à plus de 2 000m d'altitude dans les différents massifs montagneux.