Ordre | Anisoptères |
Famille | Corduliidae |
Genre | Somatochlora |
Espèce | Somatochlora metallica |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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En vingt ans, S. metallica est resté une espèce peu commune en France où elle semble éviter la façade de la Manche. Il est absent de la façade méditerranéenne et de la Corse où il est remplacé, ainsi que dans le Var, par une espèce voisine, S. meridionalis.
Somatochlora metallica est une espèce ouest-eurasiatique dont l’aire de distribution s’étend vers l’est jusqu’au nord du Kazakhstan et au nord-ouest de la Sibérie centrale. L’espèce est rare dans le bassin méditerranéen et dans les basses terres des Balkans mais s’aventure bien au-delà du cercle polaire arctique en Fennoscandie. Elle est présente sur deux petits secteurs disjoints de Grande-Bretagne (Boudot & Kalkman, 2015).
S. metallica se rencontre sur les eaux stagnantes comme sur les eaux courantes. En altitude il est davantage présent sur les tourbières et les lacs d’altitude, en plaine et dans les collines, sur les lacs, étangs, rivières lentes et les petits ruisseaux parfois vifs en milieu forestier ou semi forestier. (Boudot & Kalkman, 2015). Les larves se développent dans la vase, les débris végétaux, la végétation, la tourbe pendant 2 à 3 ans (Boudot et al., 2017).
Les menaces sur l’espèce à l’échelon de la France métropolitaine ne sont pas documentée et la tendance d’évolution des populations est stable (UICN et al., 2016)
Références bibliographiques à utiliser :
La plupart des observations de cette espèce concernent des mâles en patrouille. Les femelles en ponte sont souvent difficile à repérer dans les zones ombragées par leur livrée et leur proximité avec la végétation. La prospection des exuvies devrait permettre de donner une image de son autochtonie fidèle à la réalité ; les exuvies sont fréquemment sous des supports en surplomb ou sous les ponts, ce qui permet une recherche en-dehors de la période de vol. Néanmoins, un défaut de renseignement des critères d’observations dans les bases de données explique certainement la faible occurrence des données d’autochtonie certaine dans certaines régions.
En vingt ans les observations de l’espèce se sont étoffées sans que l’aire répartition nationale ait sensiblement changé, sauf dans les zones de plaine en particulier sur la façade sud-ouest du pays.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
Avec une pression accrue sur les inventaires odonatologiques, le pourcentage de mailles où l’espèce est observée a été multiplié par 4 dans les 30 dernières années. La fréquence d’observation de S. metallica dans les sessions d’observation reste stable.
La progression du nombre de mailles occupées par l’espèce traduit plus sûrement un effort de prospection qu’un déploiement de l’espèce, aucun facteur favorable ne pouvant être relié à l’augmentation du nombre de données ou de l’aire de répartition de S.metallica.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
Pour cette espèce, les responsabilités régionales de conservation sont relativement diluées entre les différentes régions où l’espèce est observée.
L’espèce est majoritairement observée sur la période estivale tant au nord qu’au sud ce qui correspond à sa période de vol, donc de visibilité maximale.
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 2847m |
80% des observations sont entre 62m et 1123m |
Par sa présence sur des habitats variés, des cours d’eau de plaine aux lacs d’altitude, l’espèce montre une des plus fortes amplitudes altitudinale de l’odonatofaune française.