Ordre | Zygoptères |
Famille | Coenagrionidae |
Genre | Erythromma |
Espèce | Erythromma viridulum |
Liste rouge mondiale | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge européenne | LC : Préoccupation mineure 2023 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste rouge nationale | LC : Préoccupation mineure 2016 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Listes rouges régionales | Selon régions | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Déterminante ZNIEFF | Selon région | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Espèce largement répandue sur l'ensemble du territoire à l'exception des massifs montagneux.
Cette espèce est largement répandue sur l’ensemble de l’Europe, atteignant la mer Caspienne à l’est, ainsi que deux zones plus orientales au sud-ouest du Turkménistan et de l’extrême est de l’Ouzbékistan au sud-est du Kazakhstan. Quelques observations au Maghreb. Depuis les années 1970 on notera une forte progression vers le nord (jusque la Scanie en 2004 et la Lettonie en 2008). Cette expansion septentrionale pourrait être liée à l’augmentation des températures mais aussi à l’enrichissement en azote des habitats aquatiques (Boudot et Kalkman, 2015).
Cette espèce, semi-voltine à bivoltine au sud de son aire de répartition, affectionne les eaux stagnantes et les parties calmes des cours d’eau bien ensoleillés à l’abondante végétation de surface. Contrairement à E. najas, elle colonise également les petites pièces d’eau : bras morts, lacs, étangs, mares, rigoles, canaux à courants lents, élargissements de rivières, voire des milieux tourbeux ou légèrement saumâtres. L'espèce a besoin d’hydrophytes, dont les feuilles forment des ramifications fines, et de végétaux flottants (nénuphars, potamots, renouées amphibies… ou radeaux d’algues) sur lesquels on observera aisément des mâles à l’affut. Les larves vivent parmi les feuilles des hydrophytes à des profondeurs atteignant 2 m. (Boudot et al. 2017; Heidemann et Seidenbusch, 2002).
Les indices d’autochtonie tels que les pontes en tandem ou les accouplements sont insuffisamment renseignés lors des observations.
On note une progression sur l'ensemble du territoire vraisemblablement liée à son expansion généralisée et à l'augmentation de la pression d'observation. À l'exception des zones montagnardes, certains départements comme le Calvados, l’Orne (manque d'observations enregistrées ?), le Finistère et les Côtes d'Armor (effet péninsule ?) ou la Haute-Marne demeurent curieusement peu colonisés.
Une session d'observation = 1 observateur + 1 lieu + 1 date
Le % du nombre de mailles est en cohérence avec l'expansion géographique de l'espèce et l'augmentation de la pression d'observation. On note une érosion de la fréquence d'observation. La conservation des habitats au sud de son aire de répartition est à surveiller.
Les courbes sont cohérentes avec l'expansion géographique de l'espèce et l'augmentation de la pression d'observation.
Ex : 40% signifie que 40% des mailles d'observation de l'espèce se situe dans la région considérée.
L'espèce étant largement distribuée sur l'ensemble du territoire, les responsabilitées régionales sont donc partagées.
La période d’observation des imagos se trouve plus étendue en région méditerranéenne où l’espèce est univoltine à bivoltine (Boudot at al. 2017).
Altitude min. | 1m |
Altitude max. | 1880m |
80% des observations sont entre 12m et 366m |
Espèce de plaine absente des massifs montagneux à l'exception du Massif central où elle atteint 800 m (Boudot et al. 2017). Toutefois l'espèce se reproduit jusqu'à 1 260 m d'altitude en Cerdagne dans les Pyrénées-Orientales (Louboutin et al., 2015).